salle 001 : suf marenda

suf marenda

poétaire apoétisant

Mettre la gomme, avec Guillaume Dorvillé (Vanloo, 2022)

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jours de manif à L.A. (Vanloo, 2020)

Jours de manif à L.A.

photo Johan Grzelczyk

Un poète écrit des poèmes et un autre poète écrit les mêmes poèmes

« Une langue poétique traduit une autre langue poétique (…). Si d’autres poètes s’emparaient de ces poèmes ils les écriraient dans d’autres langues qui seraient quand même du français et démontreraient qu’il est une infinité de signifiants possibles pour un seul signifié. Reste à voir comment ce signifié se met à vivre dans ces signifiants. À savoir qu’il devient aussi multiple que les langues poétiques et que parler de lui reviendrait à parler d’une savonnette qui fond douche après douche, devient mousse ou d’autres choses, lave les corps mais aussi salit les mains. La redite est un effacement.

Voilà pourquoi Mettre la gomme. »

 

Apoésie gonzo dans la ville-monde la plus excentrée du Centre du monde

L.A., on le sait, est laide comme un cœur. Excentrée donc, mais plus à l’Ouest, plus à la droite du monde. Et c’est déjà en soi tout un fait politique. Dans ce L.A.-là, on te rappelle que le centre est partout, la circonférence ovipare et que tout t’invite en permanence à consentir à l’exploitation bien comprise de toutes les misères. Ne restent alors que les fureurs les plus classes. Pourtant, non, ce dont jours de manifs s’échine à rendre compte, c’est moins de militance et moins d’indignances™, que de bastons fantasques à mort avec le tout woo hoo angelais.

Dans jours de manif, j’aimerais te faire comprendre comment et L.A. et suf, se sommes manifestés l’un à l’autre. La question serait bien alors, « woo’s hoo in L.A. ? ». Car, rappelle-toi, l’un de nous se devait, un de ces jours, de rendre coup pour coup à ce mytheux™-là.

→ Une cool chronique de Michel Ellis, sur le Blog de l’Espadon

Wunderleaks #2, avec le Collectif Chôse

Une contribution à la saga goréenne, centrée sur les pérégrinations des grindeuses d’Opror.

La  page « rythmique » de la très belle Error (revue des éditions Abrüpt), accueille « NEOLIBations« , un chant célébrant les bienfaits de la pluie d’or ininterrompue dont nous gratifient les golden (shower) boys qui nous gouvernent.

 

Sur RADIO O, Conversation #1, avec Khalid El Morabethi

Que peut le poème ?

Aucune espèce d’idée…

Idem pour l’apoème.

En revanche, l’un et l’autre n’attendent qu’une chose :

pouvoir se manifester dans la nuit de Watts.

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